Barbie : les sources d’inspiration de la réalisatrice Greta Gerwig
Le tant attendu film Barbie sort aujourd’hui. Voir la vie en rose, penser, manger et vivre rose bonbon, voilà l’essence même du film Barbie. Mais bien sûr, il n’y a pas que ça. La réalisatrice Greta Gerwig livre une version féministe, libertaire et intelligente de Barbie, pour casser les codes et les stéréotypes autour de la poupée la plus connue du monde. Et pour ce faire, elle a puisé son inspiration dans différentes sources. Découvrons ensemble lesquelles.
De l’humour aux décors, en passant par les acteurs et les différents personnages, tout a été pensé et repensé par la réalisatrice américaine Greta Gerwig. Pour son film, elle ne s’est pas seulement inspirée de l’univers de Barbie, mais également du monde réel, dont elle livre une sorte de satire. En effet, pour elle, Barbie Land est ce que l’on voit à l’écran, une représentation du cinéma, et le « vrai monde » dans lequel Barbie arrive est la réalité ou l’envers du décor.
Pour les décors, la réalisatrice a puisé son inspiration dans de nombreux films, à commencer par certains de Tim Burton comme Edward aux mains d’argent ou encore Charlie et la chocolaterie et Big Fish. Onpense aussi à The Ladies Man de Jerry Lewis, sorti en 1961. Cette comédie créative à la scénographie étonnante met en scène une maison découpée en différents univers, chacun appartenant à une femme. Une idée que l’on retrouve dans Barbie avec les nombreuses poupées vivant dans leurs petits appartements enchantés.
À noter aussi, le mémorable film de Stanley Kubrick, 2001 : l’Odysée de l’espace. On peut assimiler le singe géant à la Barbie géante et souriante qui regarde des petites filles jouer à la poupée.
Parmi les autres films mentionnés, on retrouve beaucoup de classiques de l’âge d’or hollywoodien, comme Le Magicien d’Oz, avec son chemin de briques d’or, que rappelle le chemin de briques roses aperçu dans la bande annonce de Barbie, mais aussi Les Chaussons Rouges pour son utilisation de la couleur et Un américain à Paris avec sa scène d’ouverture iconique, dans laquelle la routine matinale du protagoniste est très proche de celle de Barbie.
Outre les films hollywoodiens, Greta Gerwig cite également des sources d’inspiration plus modernes comme Pee Wee’s Big Adventure de Tim Burton, Le Parrain de Francis Ford Coppola ou encore La Fièvre du Samedi soir, dans lequel les pas de John Travolta rappellent ceux de Margot Robbie, en train de danser sur la chanson Dance the Night Away de la célèbre chanteuse Dua Lipa, réincarnée en sirène dans le film.
Le cinéma français a également été un mood board pour la cinéaste. À commencer par deux classiques de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort et Les Parapluies de Cherbourg, dans lequel la coupe de Catherine Deneuve aurait inspiré celle de Margot Robbie, mais aussi Madame de… de Max Ophüls, pour ses longs plans panoramiques. On peut aussi penser à Playtime de Jacques Tati, dans lequel le réalisateur construit un monde superficiel, un peu comme celui des maisons de poupée Barbie. Tati dévoile dans Playtime un monde délirant qui révèle toutes les failles de l’être humain, et c’est entre autres ce qu’a voulu montrer Greta Gerwig, quand Barbie et Ken arrivent dans le « vrai » monde.
En ce qui concerne le look et l’ambiance, Gerwig a été très influencée par les comédies musicales, à commencer par celles de Gene Kelly qui « a toujours été mon chouchou » a-t-elle confié. Singing’ in the rain a notamment inspiré certaines séquences de danse du film : » Quand Gene Kelly danse avec Cyd Charisse dans les escaliers, et qu’elle a cette longue écharpe blanche qui flotte, c’est en quelque sorte comme ça que nous voulions modéliser un moment de danse entre Barbie et Ken« .
Entre science-fiction, comédies musicales, films d’auteur et grands acteurs, la réalisatrice à succès Greta Gerwig s’est inspirée des plus grands, pour faire à son tour de Barbie, l’une des plus grandes comédies de sa génération.
Les décors, les personnages, les voix, les mouvements et les caractéristiques des personnages sont tous des clin d’œil au cinéma. En plus d’être une réinterprétation de l’iconique poupée en plastique Mattel, Barbie semble bien être un hommage au 7ème art. En salle depuis 10 heures ce matin, il est à découvrir sans plus attendre. Et à regarder encore et encore pour repérer les dizaines de références cachées dans les 2 heures que dure le film.
Lire aussi >BARBIE FAIT CHAUSSER DES LUNETTES ROSES À LA FASHION SPHERE
Photo à la Une : © Presse
[EN] CLAIRE DOMERGUE, A SPECIALIST IN COMMUNICATION IN THE LUXURY SECTOR, HAS SURROUNDED HERSELF WITH EXPERTS TO CREATE THE FIRST MEDIA DEDICATED TO THE ECONOMIC NEWS OF LUXURY AND FASHION. THE LATTER DRAWS THE ATTENTION OF ITS READERS TO ALL THE MAJOR PLAYERS IN THESE SECTORS WHO SHARE THEIR EXPERIENCES, VISIONS AND KNOW-HOW. MORE THAN A SPECIALIZED WEBZINE, LUXUS PLUS IS A MULTI-SECTOR INFORMATION SYSTEM, WHICH HAS BECOME THE REFERENCE MONITORING TOOL FOR LUXURY AND FASHION PROFESSIONALS. OUR NEWSLETTERS CONTRIBUTE TO MAKE OUR READERS AWARE OF THE CHANGES AFFECTING THE LUXURY INDUSTRIES. THANKS TO AN INCREASED WATCH AND AN EXCELLENT KNOWLEDGE OF THE SECTOR, WE ARE INTERESTED IN THE MAIN ECONOMIC AND TECHNOLOGICAL STAKES OF FASHION, FINE WATCHMAKING, JEWELRY, GASTRONOMY, COSMETICS, PERFUMES, HOTELS, PRESTIGIOUS REAL ESTATE...********[FR] Claire Domergue, spécialiste de la communication dans le secteur du luxe, s’est entourée d’experts pour créer le premier média consacré à l’actualité économique du Luxe et de la mode. Ce dernier attire tout particulièrement l’attention de ses lecteurs sur l’ensemble des acteurs majeurs de ces secteurs qui y partagent leurs expériences, visions et savoir-faire. Plus qu’un webzine spécialisé, Luxus Plus est un système d’information multi-sectoriel, devenu l’outil de veille de référence pour les professionnels du luxe et de la mode. Nos newsletters de veille contribuent en effet à sensibiliser nos lecteurs aux mutations qui touchent les industries du luxe. Grâce à une veille accrue et à une excellente connaissance du secteur, nous nous intéressons aux principaux enjeux économiques et technologiques de la mode, la haute horlogerie, la joaillerie, la gastronomie, des cosmétiques, parfums, de l’hôtellerie, l’immobilier de prestige…