L’Hôtel Paris J’adore fait rimer gastronomie et romantisme avec son restaurant
Les amoureux de Paris ont rendez-vous dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement) pour expérimenter une adresse des plus insolites : le restaurant J’adore.
Lovée dans le lobby de l’hôtel cinq étoiles Paris J’adore, cette table, adossée à un bar à cocktails, recèle une expérience conversationnelle comme gustative des plus charmantes.
Visite très privée avec son directeur, Christophe Mendjel.
Nous avons rendez-vous avec un passionné de l’hôtellerie, adepte des expériences insolites dans la capitale.
Christophe Mendjel est en effet l’heureux propriétaire de l’Hôtel Secret de Paris (IXe arrondissement), un établissement quatre étoiles, dont l’ensemble des chambres est une ode aux monuments les plus emblématiques de la capitale.
A l’Hotel Paris J’adore qu’il dirige depuis son inauguration il y a deux ans, le thème est tout autre : l’amour sous toutes ses formes.
D’ailleurs, notre hôte le précise, l’objectif de ce lieu, situé au pied de la butte Montmartre, est de “magnifier la relation de couple”. Et pour ce faire il a quelques bottes secrètes, à commencer par la disposition des tables.
Une configuration pensée pour les couples
Véritable curiosité des lieux, le restaurant Paris J’adore propose un positionnement unique en son genre, soit une expérience sensorielle entièrement dédiée au couple.
“Avez-vous déjà été amoureux ?” lance le propriétaire des lieux. “Rappelez-vous combien il est compliqué de trouver le restaurant adapté ne serait-ce que pour pouvoir discuter sans difficulté, ne pas entendre les indiscrétions de son voisin ou encore bénéficier d’un bel éclairage tamisé.”
Notre hôte l’assure, ici, rien à voir avec les restaurants en vogue dans Paris à la musique tonitruante et aux lumières criardes.
Pour éviter de tels désagréments, la clientèle pourrait être tentée de se tourner vers un restaurant étoilé. Mais là encore, l’homme met en garde contre le caractère peu adapté au contexte, tant sur le cadre qui peut être intimidant que sur l’addition qui n’encourage pas à faire de l’endroit un lieu de rendez-vous préféré.
C’est en partant de ce constat de l’absence de lieux alternatifs plus intimistes sans pour autant être trop guindés – un comble pour une ville-lumière érigée en capitale mondiale de l’amour – qu’il a eu l’idée de configurer l’espace de son restaurant d’hôtel.
D’ailleurs, comme le déclare notre hôte, contrairement aux typologies d’établissements précités, “le restaurant J’adore se prête tout à fait à la célébration de l’exceptionnel du quotidien comme un anniversaire ou encore une demande en mariage.”
Pour cela, le propriétaire a eu l’idée de “préserver la bulle” dans laquelle se trouvent les couples attablés à son restaurant d’hôtel.
Pour ce faire, les tables ont été espacées de manière à garantir une parole libérée tandis que la musique a été réglée afin de ne jamais empiéter sur la conservation.
Autre singularité, l’hôtel a instauré un service à la sonnette. Un hommage à l’art de vivre français autant qu’un moyen astucieux de solliciter en toute discrétion le personnel de salle sans “jamais devoir quitter sa bulle en le hélant à la volée”.
Si l’établissement est en mesure de garantir un maximum de tranquillité pour ces couples de passage, c’est également parce qu’entre ces murs aucun enfant n’est admis.
Enfin, le restaurant mise sur des animations régulières pour diversifier autant que fidéliser sa clientèle, composée de français autant que de touristes internationaux.
Cela passe par la présence d’une chanteuse live les vendredi et samedi soirs ou encore d’un dj set les jeudi soirs. Un divertissement qui a été rendu possible par un partenariat avec le label musical Signature Music (filiale d’Universal Music France).
Le plaisir est aussi dans le palais
La disposition des tables tout comme le réglage de la sonorisation ne sont pas les seuls intérêts de cette adresse, loin s’en faut.
Le restaurant réserve également quelques merveilles pour les papilles tout en offrant une carte accessible.
En effet, le chef Nader Hassan, propose une carte faisant la part belle à des produits nobles, frais et de saison. A cela, s’ajoutent des ingrédients provenant de sources locales et durables.
La clientèle peut compter sur la solide expérience acquise par le chef auprès d’établissements prestigieux de la scène parisienne comme le Peninsula, le Meurice ou encore l’Hôtel de Crillon.
Passionné et plein de créativité, celui-ci n’a qu’un seul but : éveiller les sens à travers des plats mettant en valeur une cuisine française et européenne généreuse et raffinée.
Un hôtel de luxe et de charme
Enfin, que serait cette expérience gustative sans son cadre d’exception, à savoir un hôtel cinq étoiles de 28 chambres et suites, inauguré le 16 juin 2021 et ayant nécessité pas moins de six années de travaux ?
Détail à peine perceptible, le lobby ne compte aucune réception apparente, comme pour donner l’impression d’un salon de conversation se prolongeant jusqu’au jardin intérieur caché de l’établissement, laissant deviner son mur végétalisé, comme une référence aux jardins suspendus de Babylone.
Le restaurant J’adore dispose ainsi d’un décor art déco modernisé, qui n’a rien à envier à la rénovation du Plaza Athénée.
L’architecte décoratrice Sandrine Alouf a su mettre en valeur cet ancien couvent jésuite en ouvrant les perspectives, supprimant l’escalier central. De quoi aboutir à un hôtel à taille humaine célébrant à la fois la romance parisienne et l’artisanat français.
L’ensemble des meubles et objets ornementaux constitue d’ailleurs un florilège du savoir-faire de luxe, que le directeur définit d’abord comme “le génie civilisationnel” : lustre magistral composé de 70 suspensions, plafonnier en cristal produit par Castro Lightning, mobilier signé Henryot, arbres en plumes d’autruche, papier peint panoramique de 18 mètres de long élaboré spécialement pour le restaurant en collaboration avec Ananbô ou encore fauteuils sculptés en France.
L’accès aux chambres plonge également la clientèle dans un univers de luxe avec un lustre en albâtre signé Anthony Motard-Carminati pour la Maison espagnole Carpyen dans les escaliers.
De quoi mener aux chambres, dont chacune dispose de son propre nom et de sa propre ambiance, invitant à “un voyage immobile” sous le ciel de Paris.
Dans chacune d’elles se déploient des têtes de lit spectaculaires, une salle de bain ouverte équipée d’un jacuzzi, une douche sensorielle et une balançoire.
Outre la possibilité d’avoir une assise supplémentaire, la balançoire attire l’œil et agit tel un hommage appuyé au peintre français des fêtes galantes, Jean-Honoré Fragonard et à son œuvre emblématique Les Hasards Heureux de l’Escarpolette, chef-d’œuvre du XVIIIe.
Tout confort, l’hôtel mise sur une domotique omniprésente sans être intrusive, avec la possibilité de remplir son jacuzzi ou d’ouvrir ses rideaux au moyen d’un ipad ou de commandes accessibles depuis le lit.
Un lit arrondi des plus moelleux dissimule à sa base une sonorisation haute définition. La chambre offre en outre un système d’éclairage tamisé de dernière génération (jusqu’à 8 scénarios de lumières) permettant de jouer sur un caché dévoilé qui saura émoustiller les clients lors de leur nuitées.
Enfin, l’expérience sensorielle offerte par l’hôtel se complète d’un accès au Spa J’adore. Celui-ci dispose d’installations comprenant une piscine chauffée, une grotte de sel rose de l’Himalaya, un sauna en bois de cèdre rouge ou encore un hammam.
Avec son espace de restauration rénové, le Paris J’Adore prouve que les restaurants d’hôtels de luxe ont une carte à jouer pour “une exclusivité alliant expérience culinaire et service d’hospitalité sur-mesure tout en garantissant un souvenir mémorable et inoubliable.”
Comme le concède le directeur de l’hôtel, “ici, tout est luxe et élégance. L’atmosphère mêle plaisir et désir : deux mots qui vont d’ailleurs très bien ensemble.”
Hôtel Paris J’Adore
7 rue Beudant – Paris XVIIème
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Photo à la Une : © Paris J’Adore
[EN] VICTOR GOSSELIN IS A JOURNALIST SPECIALIZING IN LUXURY, HR, WEB3 AND RETAIL. HE PREVIOUSLY WORKED FOR MEDIA SUCH AS SPARKS IN THE EYES, WELCOME TO THE JUNGLE, LE JOURNAL DU LUXE AND TIME TO DISRUPT. A GRADUATE OF EIML PARIS, VICTOR HAS EXPERIENCED MORE THAN 7 YEARS IN THE LUXURY SECTOR BOTH IN RETAIL AND EDITORIAL. CULTIVATING A GREAT SENSIBILITY FOR THE FASHION & ACCESSORIES SEGMENT, HERITAGE TREASURES AND LONG FORMAT, HE LIKES TO ANALYZE LUXURY BRANDS AND PRODUCTS FROM AN ECONOMIC, SOCIOLOGICAL AND CULTURAL ANGLE TO UNFOLD NEW CONSUMPTION BEHAVIORS. BESIDES HIS JOURNALISTIC ACTIVITY, VICTOR ACCOMPANIES TECH STARTUPS AND LARGE GROUPS IN THEIR CONTENT PRODUCTION AND EDITORIAL STRATEGY. HE NOTABLY LAID THE FOUNDATIONS FOR FASHION & LUXURY TRENDY FEATURE ARTICLES AT HEURITECH AND WROTE THE TECH SPEECHES OF LIVI, INNOVATION INSIDER OF THE LVMH GROUP.************** [FR] Victor Gosselin est journaliste spécialiste des univers luxe, RH, tech et retail, passé par Sparks In The Eyes, Welcome To The Jungle, le Journal du luxe et Time To Disrupt. Diplômé de l’EIML Paris, il dispose de plus de 7 ans d’expérience dans le secteur du luxe aussi bien sur la partie retail que éditoriale. Cultivant une grande sensibilité pour le segment mode & accessoires, l’Asie, les trésors du patrimoine et le long format, il aime analyser les marques et produits de luxe sous l’angle économique, sociologique et culturel pour révéler de nouveaux comportements de consommation. En parallèle de son activité journalistique, Victor accompagne les startups tech et grands groupes dans leur production de contenu et leur stratégie éditoriale. Il a ainsi posé les bases des articles de fond tendanciels Mode & Luxe chez Heuritech ou encore rédigé les prises de parole tech de Livi, Innovation Insider du groupe LVMH.