Accor commence à dévoiler le nouvel Orient Express
Accor lève un premier voile sur la troisième génération de l’Orient Express, avant son lancement sur les rails en 2025.
Le groupe Accor, propriétaire de la marque Orient-Express, réinvente le train mythique, qu’il compte de nouveau faire rouler sur les rails européens début 2025.
Les premières images du train évoquent un véritable cocon luxueux sur rails, dans lequel pourront voyager au maximum 64 personnes. On y trouvera du marbre, du bois de palissandre, des perles de nacre et de bronze, des fauteuils design et une voiture restaurant dans le style art déco.
Orient Express, la filiale chargée de promouvoir l’héritage du célèbre train, veut « faire corps avec le mythe » et le « réinventer » comme un hôtel de luxe qui se déplacera d’une capitale à l’autre, explique à l’AFP son vice-président Guillaume de Saint Lager.
Le nouveau train reprendra le parcours historique de l’Orient-Express, reliant Paris à Constantinople/Istanbul de 1883 à 1977. Mais ce ne sera pas son seul parcours, à en croire son vice-président, qui reste néanmoins mystérieux sur les futurs autres trajets. Les tarifs n’ont pas encore été dévoilés mais les voyages sont estimés à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Les trois premières voitures refaites, dont le bar et le restaurant, seront exposées à Paris pendant les Jeux olympiques de 2024. Au total, le train sera composé de 17 voitures d’époque du « vrai » Orient-Express des années 1920, dont 13 ont été retrouvées, abandonnées, à la frontière biélorusse.
Elles étaient dans un assez bon état pour enthousiasmer les amateurs ferroviaires, mais « incapables de supporter le moindre contrôle technique », relève Maxime d’Angeac, l’architecte chargé du projet. Pendant que leurs caisses ont été remises en état, Maxime d’Angeac a mis le nez dans les plans originaux de la vénérable Compagnie internationale des wagons-lits pour s’inspirer. « C’est la troisième version de l’Orient-Express, après la première génération – fin de siècle – de 1880 et la deuxième – art déco – de 1920 », explique-t-il. « Les fleurs Lalique, les plaques de verre Lalique, des marqueteries… Tout ce qu’on a pu conserver, on l’a réutilisé! »
Le petit salon privé de la voiture-restaurant est, lui, d’origine. Tout le travail de restauration et d’aménagement du train sera confié à des maisons de luxe et artisans français, assure Guillaume de Saint Lager.
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Photo à la Une : © Orient Express/ Accor
Passionnée depuis son plus jeune âge par l’art et la mode, Hélène s’oriente vers une école de stylisme, l’Atelier Chardon-Savard à Paris, avec une option Communication. Afin d’ajouter des cordes à son arc, elle décide de compléter sa formation par un MBA en Management du Luxe et Marketing Expérientiel à l’Institut Supérieur de Gestion à Paris dont elle sort diplômée en 2020. Elle a notamment écrit des articles lifestyle et beauté pour le magazine Do it in Paris et se spécialise en rédaction d’articles concernant le luxe, l’art et la mode au sein du magazine Luxus Plus.********** [EN] Passionate about art and fashion from a young age, Hélène went to a fashion design school, Atelier Chardon-Savard in Paris, with a Communication option. In order to add more strings to her bow, she decided to complete her education with an MBA in Luxury Management and Experiential Marketing at the Institut Supérieur de Gestion in Paris from which she graduated in 2020. She has written lifestyle and beauty articles for Do it in Paris magazine and specializes in writing articles about luxury, art and fashion for Luxus Plus magazine.