Batonnat de Paris : Pierre Hoffman dévoile son programme conjoint avec Vanessa Bousardo
Avocat associé au sein du cabinet Hoffman depuis plus de 18 ans, Pierre Hoffman accompagne ses clients sur les questions de prévention et de défense de leurs droits de propriété intellectuelle, de concurrence et de distribution mais aussi en matière de numérique et données personnelles.
Il se présente aujourd’hui, avec Vanessa Bousardo, à la Candidature au Bâtonnat et Vice-Bâtonnat 2024, dont les élections se tiendront les 27 et 29 juin prochains. Il dévoile leur programme, et expose sa vision de son métier, en exclusivité pour LuxusPlus.
LuxusPlus : Qu’est-ce qui est, selon vous, le plus gratifiant dans le métier d’avocat ?
Pierre Hoffman: Je répondrais tout simplement être utile en aidant les autres. Se rendre compte qu’une négociation ou une plaidoirie peut changer le cours des choses pour une personne physique ou morale est la chose la plus gratifiante à mes yeux. Mais être avocat est un engagement perpétuel pour l’autre, et souvent ce qui en fait sa noblesse et sa principale difficulté, un combat contre soi-même.
LP : Comment a évolué le métier d’avocat au cours des dernières années selon vous et comment cela a-t-il influencé votre pratique ?
P.H : Notre métier a changé à l’image de notre société avec l’avènement du numérique. Le contentieux classique a baissé avec une « déjudiciarisation » et la culture n’est plus celle d’un combat entre deux parties avec un juge qui va arbitrer, mais au contraire celle du compromis et de la recherche d’un accord avec la médiation. L’avocat deviendra à terme de plus en plus un arbitre et un conciliateur. Enfin, la dimension du conseil a augmenté pour des clients de plus en plus connectés.
LP : Comment les avocats peuvent-ils aider les entreprises à gérer leur image, en particulier dans un contexte où les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux questions d’éthique et de transparence ?
P.H : L’avocat est justement devenu un acteur incontournable pour les entreprises dans leur politique RSE. Les difficultés de mises en conformité pour les entreprises sont clairement de la compétence des avocats. En matière de RGPD, l’avocat peut-être un Délégué à la protection des données. L’avocat peut aussi établir des enquêtes internes à la demande des entreprises. Il devient donc l’interlocuteur privilégié en matière d’éthique et de transparence.
LP : Comment voyez-vous l’avenir du métier d’avocat, dans un monde de plus en plus connecté et numérisé ?
P.H : Les opportunités sont gigantesques et ce qui est passionnant, c’est justement de pouvoir s’adapter à de nouvelles pratiques. A l’heure de l’Intelligence Artificielle, jamais nous n’avons eu besoin d’autant de conseil. Il y aura toujours besoin de stratégies à définir, et en ce qui concerne la propriété intellectuelle, les demandes sont quotidiennes.
LP : Vous êtes candidat au Bâtonnat de Paris, quelles sont les réformes que vous aimeriez instaurer si vous étiez élu à la tête de l’Ordre?
P.H : Si nous avons l’honneur d’être élus avec Vanessa BOUSARDO, nous mettrons en place sur le plan économique:
- un événement récurrent des « Rencontres du Barreau » (Business dating qui pourra être décliné par spécialités) destiné à permettre les rapprochements entre confrères (présentation de clientèles, acheter/vendre son cabinet…) et avec les directeurs et responsables juridiques d’entreprises.
- La mise en place d’événements spécifiques destinés à développer les rencontres interprofessionnelles avec d’autres acteurs du Droit (notaires, administrateurs de justice, commissaires de justice, experts-comptables…) en fonction des spécialités.
- nous réformerons l’apport d’affaires, qu’il s’agisse de l’apport d’affaires entre confrères ou avec un tiers, permettant de donner un cadre à des pratiques existantes.
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Photo à la Une : ©Presse
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