La Fashion Week de Londres fait le plein d’idées
La Fashion Week s’est clôturée à Londres le 22 février après cinq jours de défilés. Deux marques emblématiques se sont particulièrement faites remarquer pour leur absence : Burberry et Victoria Beckham.
Pour cette semaine de défilé à Londres, 37 défilés publics étaient au programme dont des marques établies et habituées de ce rendez-vous, présentant aussi bien des collections féminines que masculines. Burberry prévoit un défilé à Londres le 11 mars, hors du cadre de la Fashion Week et, de son côté, Victoria Beckham a déjà donné un avant goût en dévoilant mi-janvier sa pré-collection automne-hiver 2022-23 au siège de la marque à Londres.
Mélange des genres chez Edward Crutchley
L’ouverture des défilés s’est faite avec Edward Crutchley qui ne manquait pas de panache, avec ses coupes moulantes ajourées et son élégance androgyne. Edward Crutchley se distingue systématiquement par sa capacité à mélanger des ères différentes dans des créations pointues, entre maille et superpositions.
Sensualité gothique chez Simone Rocha
Chez Simone Rocha, on retrouve des robes-nuisettes semi-transparentes portées sur des micro-pulls torsadés coupés comme des brassières, avec des collants noirs émaillés de perles. Le romantisme de Simone Rocha devient plus noir, arborant des inspirations gothiques et japonisantes.
Jeux de transparence pour Nensi Dojaka
La lauréate de 2021 du LVMH Prize, Nensi Dojaka présente des vêtements aux constructions symétriques et graphiques où l’on lit sa formation en lingerie. La sensualité exacerbée et la puissance de très belles coupes rendent les pièces très désirables. « J’ai créé ces derniers temps des robes dans cet esprit pour des célébrités, et eu envie de continuer d’explorer encore ce genre, tout en le mélangeant à d’autres possibilités » explique la créatrice.
Sexy suggéré pour la griffe Erdem
Chez Erdem, la dentelle fleurie se superpose aux sequins et à la broderie. On retrouve également des tailleurs stricts à la Marlene Dietrich, des ensembles plissés façon Fortuny et des nuisettes très travaillées. “Je voulais ranimer, en plus fantomatique, un cabaret des années 1920, en revendiquant son sous-texte sexuel : une brassière s’assume par-dessus une robe” commente Erdem Moralioglu, inspiré par la « fluidité de genres » des images de la photographe autrichienne Madame d’Ora (1881-1963).
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Photo à la Une : © Erdem
Passionnée depuis son plus jeune âge par l’art et la mode, Hélène s’oriente vers une école de stylisme, l’Atelier Chardon-Savard à Paris, avec une option Communication. Afin d’ajouter des cordes à son arc, elle décide de compléter sa formation par un MBA en Management du Luxe et Marketing Expérientiel à l’Institut Supérieur de Gestion à Paris dont elle sort diplômée en 2020. Elle a notamment écrit des articles lifestyle et beauté pour le magazine Do it in Paris et se spécialise en rédaction d’articles concernant le luxe, l’art et la mode au sein du magazine Luxus Plus.********** [EN] Passionate about art and fashion from a young age, Hélène went to a fashion design school, Atelier Chardon-Savard in Paris, with a Communication option. In order to add more strings to her bow, she decided to complete her education with an MBA in Luxury Management and Experiential Marketing at the Institut Supérieur de Gestion in Paris from which she graduated in 2020. She has written lifestyle and beauty articles for Do it in Paris magazine and specializes in writing articles about luxury, art and fashion for Luxus Plus magazine.