Maria Sharapova, la joueuse russe, star mondiale du tennis féminin avait mis fin à sa carrière en 2020. Elle revient en 2024, en tant que première ambassadrice bien-être mondiale du groupe hôtelier Aman. Une nomination qui fait autant écho à ses succès sportifs qu’à ses sessions de préparation acharnées et consciencieuses.
Loin des courts de tennis, l’ancienne N°1 mondiale, Maria Sharapova est désormais ambassadrice bien-être pour Aman Hôtels.
Avec le groupe hôtelier, la sportive de 1m88 a co-construit une gamme de retraites ressourçantes pour ses établissements de Amanpuri et New York. Le lancement est prévu pour fin février en Thaïlande.
Avec sa silhouette athlétique, son aura internationale et ses workouts routiniers, Maria Sharapova semblait toute indiquée pour incarner les valeurs du groupe hôtelier autant que pour contribuer à associer les établissements d’Aman comme incontournables pour quiconque souhaite rester en forme.
Sa hargne stridente ne résonnera plus sur les plus grands courts de la scène mondiale. “Tennis je te dis adieu”, c’est par ces mots que Maria Sharapova, alors âgée de 32 ans, a annoncé dans les pages de Vogue et Vanity Fair, prendre sa retraite en février 2020. L’épilogue de 28 ans de carrière jalonné de succès.
Elle reste ainsi l’une des très rares championnes à avoir remporté quatre tournois du grand chelem, à savoir Wimbledon à seulement 17 ans en 2004, l’US Open en 2006, l’Open d’Australie en 2008 et Roland Garros en 2012 puis en 2014. Elle a également décroché un Masters en 2004 ainsi qu’une médaille olympique en 2012.
Sa carrière est néanmoins entachée en 2016 par une suspension de compétition de 15 mois à l’issue d’un contrôle antidopage positif au meldonium. Blessée à l’épaule, elle ne parviendra plus à tutoyer de nouveau les sommets. Redescendue au 373e rang mondial, elle restait sur quatre défaites consécutives dont les éliminations aux premiers tours de l’US Open 2019 face à Serena Williams et des Internationaux d’Australie de 2020 contre la croate Donna Vekic, dernier match de sa carrière.
“En donnant ma vie au tennis, le tennis m’a donné la vie” a t-elle déclaré lors de son retrait définitif de la compétition. Pourtant son histoire digne de hollywood était pourtant loin d’être gagnée d’avance.
Maria Sharapova est née de parents russes, originaires de Biélorussie, le 19 avril 1987 à Nyagan dans la plaine de Sibérie orientale à plus de 1700 km de Moscou. Elle n’a que deux ans lorsque ses parents déménagent à Sotchi où son père se lie d’amitié avec Alexandre Kafelnikov, père du joueur de tennis russe Ievgueni Kafelnikov. C’est cet ami de la famille qui offre à Maria ,alors âgée de 4 ans, sa première raquette de tennis. C’est ensuite un dénommé Louri Loudgine qui se charge de la coacher.
Mais c’est lors d’un évènement sportif moscovite qu’après avoir échangé quelques balles avec la championne Martina Navrátilová, que cette dernière convainc d’envoyer la jeune joueuse en Floride, dans le célèbre camp d’entraînement de Nick Bollettieri. À l’âge de six ans, elle émigre en Floride avec son père, sa mère devant patienter deux ans pour les rejoindre, faute d’un visa en régle. Avec seulement 700 dollars d’économie en poche, son père se met à accepter toutes sortes de petits boulots comme des plonges et emplois ménagers pour payer les cours de sa fille. Aux Etats-Unis, Maria est finalement prise en charge par Robert Lansdorp.
Ce n’est qu’à l’âge de 14 ans qu’elle devient joueuse professionnelle. A 17 ans, elle devient la troisième joueuse de tennis la plus jeune de l’histoire, après Martina Hingis et Lottie Dod. C’est également la toute première joueuse russe à remporter le tournoi de Wimbledon.
Ses efforts et sa détermination ont payé. En tout, ce sont ainsi 36 titres qui ont été remportés à la force du poignet et 21 semaines au sommet de la hiérarchie mondiale entre le 22 août 2005 et le 8 juin 2012.
Au cours de sa carrière, Maria Sharapova a ainsi gagné 38,8 millions de dollars. Un chiffre seulement dépassé en 2020 par les sœurs Williams, Serena (92,7 millions et 41,8 millions de dollars).
“Une des clés de mon succès a été de ne jamais regarder en arrière et jamais regarder vers demain” déclare-t-elle avant d’ajouter “J’étais persuadée que si je continuais à me battre, je pourrais atteindre un niveau incroyable.”
Maria Sharapova n’a pas attendu de mettre fin à sa carrière sportive comme celle -bien plus brève- de sa compatriote Anna Kournikova pour faire fructifier son image.
La star russe n’est pas dupe sur le fait que son succès a quelque chose à voir autant avec ses exploits sportifs que sa plastique de rêve, ce qu’elle assume totalement. Elle aurait ainsi déclaré “la beauté fait vendre. Je sais que c’est en partie pour ça que les gens me veulent et ça me convient. Je ne vais pas me rendre laide exprès.”
Un an avant son départ de la compétition, la belle était liée à Nike, Porsche, Evian ou encore Tag Heuer.
Trois heures par jour, six jours sur sept. Tel est, en substance, le rythme des sessions d’entraînement auxquelles se restreignait Maria Sharapova lorsqu’elle était championne de tennis.
Mais comme elle l’avait confié au magazine People en 2019, le secret de son succès sur les courts tenait également à sa préparation physique, faite de pilates, stretching et physioball ainsi qu’à des moments de repos savamment séquencés.
Comme pour tout sportif, l’entraînement compte tout autant que la résilience mentale et le sens de la stratégie. C’est cette discipline et ce mode de vie sain qu’est venu chercher Aman Hôtels en nommant la sportive ambassadrice bien être du groupe.
Dans son nouveau rôle, Maria Sharapova a ainsi co-réalisé une gamme de retraites et de programmes bien-être exclusifs réservés à une poignée de clients.
Le premier débutera à Phuket en Thaïlande dans le flagship de la marque, le resort Amanpuri (littéralement le lieu de la paix). 8 participants pourront ainsi bénéficier du 21 au 24 février de trois soirs sous le signe de la performance et de la récupération. L’événement comprendra des activités de groupe, un repas ainsi qu’une session de questions-réponses avec la légendaire tenniswoman ou avec d’autres experts bien-être également présents.
De son côté, l’oasis urbaine qu’est le Aman spa New York conviera toute l’année ses clients à ce même programme, décliné sous forme d’une demi-journée. Celui-ci comprend un petit-déjeuner de performance optimisé au Arva élaboré en partenariat avec Maria Sharapova et le chef Jeremy Price, une séance de renforcement et de conditionnement d’une heure dans le centre de remise en forme créé par la sportive suivie d’un soin Banya ou Hammam, réflexologie et masque Aman x 111SKIN, dispensé dans l’un des centres privés Aman Spa.
« Les retraites s’appuient sur le concept holistique de bien-être d’Aman, qui favorise le changement et la longévité de chaque invité pendant son séjour et au-delà« , explique Kristina Romanova, PDG d’Aman Essentials, la ligne de produits de style de vie de l’entreprise. Elle précise que chaque retraite a été conçue “pour intégrer un itinéraire personnalisé afin d’aider les voyageurs à atteindre leurs objectifs.”
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Photo à la Une : © Aman Hotels
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